Lorsqu'on a eu un gros incident sur le site, ou qu'on doit changer de serveur, le plus simple et le plus sûr est d'utiliser une sauvegarde Akeeba backup.

Pour une restauration après un petit incident, si l'accès à l'administration du site est possible, le plus rapide est de passer par la gestion des sauvegardes, de sélectionner la sauvegade à restaurer et de cliquer sur le bouton "restaurer" dans la barre en haut de page, puis de suivre les instructions.

Attention : depuis la version 7.0 d'Akeeba backup, seule la version commerciale permet cette restauration depuis l'administration du site. En version gratuite, il faut utiliser la méthode qui suit.

Dans les autres cas, il faut copier ou déplacer à la racine du site le fichier de sauvegarde à utiliser. Ce fichier a par défaut pour extension "jpa" (à préférer à un "zip" lors des sauvegardes). Il se décompresse grâce à l'utilitaire Kickstart (kickstart.php : voir le site de l'auteur) à placer avec lui sur le serveur et éventuellement renommé, en ajoutant si besoin le fichier de langue française fr-FR.kickstart.ini, et si nécessaire (je n'en ai jamais eu besoin) les deux fichiers à extension "js". Actuellement (mai 2020), je n'utilise plus que le fichier kickstart.php, sans fichier de langue.

Sauf s'il s'agit d'un petit incident, il est préférable de vider le serveur de ses anciens dossiers et fichiers avant de restaurer. Pour aller plus vite, je  crée en général un dossier "_archive" où, par ftp, je déplace tout ce que je veux remplacer du site, pour ne conserver que le jpa et les fichiers kickstart. Je supprimerai plus tard ce dossier "_archive". Pour éviter également de conserver des tables qui auraient été ajoutées par la dernière mise à jour, il est préférable de supprimer avec phpMyAdmin toutes les tables ayant le préfixe correspondant au site (à vérifier si besoin en éditant le fichier configuration.php). On restaurera alors le site tel qu'il était vraiment lors de la dernière sauvegarde.

On ouvre alors l'adresse du site suivi de "kickstart.php" (ou du nom par lequel on l'a renommé). Si le "jpa" est présent, il sera listé en haut de page. S'il est sur un serveur distant, on pourra utiliser une fonctionnalité très pratique : "Import from URL" et donner l'adresse distante.

Une fois tout prêt à la restauration, il suffit le plus souvent de cliquer sur le bouton de décompression en bas de page, sans autre action sur cette page, d'attendre que celle-ci soit complète, ce qui se verra par le changement de contenu de la page, avec le bouton permettant de lancer la réinstallation du site.

Il suffit ensuite de suivre les instructions : si c'est le même site au même endroit, il n'y a qu'à cliquer sur "suivant" à chaque étape. Si la restauration se fait ailleurs que sur le serveur d'origine et/ou une autre base de données, il faudra alors préciser les informations concernant la nouvelle base à utiliser, remplacer le fichier .htaccess par sa version générique, désactiver l'utilisation de SSL pour le passage en https qui nécessite un certificat spécifique au serveur.

En quelques clics, le site est de nouveau opérationnel. On peut alors tester l'utilisation de l'ancien .htaccess si le nom de domaine n'a pas changé ou si les instructions qu'il contient ne font pas référence à ce nom.

Comme la fonction de nettoyage en fin de réinstallation supprime le fichier de sauvegarde, il est fortement conseillé de rouvrir l'administration du site, d'accéder à la gestion d'Akeeba backup pour y relancer une configuration automatique avant de faire une sauvegarde du site restauré.